Au 22 janvier 2025, la filière aéronautique française se trouve à un tournant décisif, confrontée à des défis majeurs tout en explorant de nouvelles opportunités.
En somme, la filière aéronautique française, en ce début d'année 2025, navigue entre défis et opportunités. Les tensions chez les sous-traitants, les initiatives pour la décarbonation, l'expansion internationale et les efforts en matière de formation dessinent un paysage complexe mais porteur d'espoir pour l'avenir de l'industrie.
Défis de production et tensions chez les sous-traitants
Malgré un carnet de commandes bien rempli, notamment avec le succès de l'Airbus A321 XLR, les sous-traitants français peinent à suivre le rythme de production. Les séquelles financières de la pandémie de Covid-19 continuent de peser lourdement sur ces entreprises. Des retards de paiement liés aux décalages de livraisons d'Airbus affectent la trésorerie de sociétés comme Technic’Services. De plus, le manque de main-d'œuvre qualifiée aggrave la situation, soulevant des inquiétudes quant à la compétitivité future de la filière.Initiatives pour la décarbonation et l'innovation
Face aux enjeux environnementaux, la filière s'engage résolument dans la décarbonation de l'aviation. Le contrat stratégique de filière « Aéronautique 2024-2027 » prévoit des projets structurants pour maintenir la compétitivité mondiale, notamment en matière de recherche et développement pour des aéronefs bas carbone. Un appel à projets doté de 65 millions d'euros vise à accélérer l'industrialisation de ces technologies.Expansion internationale et partenariats stratégiques
La filière aéronautique française cherche à renforcer sa présence sur les marchés internationaux en pleine croissance, notamment en Inde. Des partenariats stratégiques sont en cours pour saisir les opportunités offertes par cet écosystème industriel dynamique.Formation et recrutement : préparer l'avenir
Pour répondre aux besoins croissants du secteur, la filière met l'accent sur la formation et le recrutement. En 2022, 15 000 personnes ont été recrutées, et 25 000 embauches sont prévues en 2023. Des initiatives comme le club StartAir, lancé par le GIFAS, visent à accélérer la coopération entre les startups et les entreprises établies, favorisant ainsi l'innovation et l'adaptation aux nouvelles technologies.En somme, la filière aéronautique française, en ce début d'année 2025, navigue entre défis et opportunités. Les tensions chez les sous-traitants, les initiatives pour la décarbonation, l'expansion internationale et les efforts en matière de formation dessinent un paysage complexe mais porteur d'espoir pour l'avenir de l'industrie.
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